Mortalité
Développement de la mortalité chez le hêtre (à gauche) et l’épicéa (à droite) dans les
placettes d’observations permanentes IAP depuis 1984.
La sécheresse augmente la mortalité des hêtres et des épicéas. Fondé sur l'analyse de nos données, le bilan stationnel de l’eau constitue le meilleur indicateur de sécheresse pour le hêtre; c’est-à-dire la différence journalière additionée entre les précipitations et l’évaporation potentielle. Pour l’épicéa, le rapport entre l’évaporation actuelle et potentielle pendant les 80 premiers jours de la période de végétation a été le meilleur indicateur. Pour les deux essences, il était mieux de se baser sur des moyennes portant sur plusieurs années : pour le hêtre plus de deux ans et pour l’épicéa plus de trois ans. Pour l’épicéa, l’impact de la sécheresse sur la mortalité est fortement augmenté lors de dépositions d’azote élevées ou de carences en potassium (rapport élevé entre N et K). Des carences en magnésium peuvent aussi être mises en relation avec une mortalité plus élevée pour l'épicéa. Pour les chênes, la mortalité peut être mis en rapport avec la carence en potassium.
La mortalité des hêtres augmente avec l’accroissement de la sécheresse (à gauche).
Et en plus plus d'arbres meurent quand l'approvisionnement en phosphore es insuffisant (à droite).
Pour les épicéas, la relation entre sécheresse et mortalité dépend beaucoup des dépôts
d’azote (à gauche). De surcroît, plus d’arbres meurent quand l’approvisionnement en
potassium est insuffisant (à droite).
La mortalité des chênes augmente avec
la carence de potassium.